Comment pouvez-vous faire travailler Google pour vous?

Je fais le saut, moi, la « fille de comm. », la fille de réseaux sociaux : je propose ma première conférence sur le thème de la découvrabilité. Basée sur mon expérience professionnelle et mon expérimentation, cette conférence vise à outiller les organisations pour favoriser une présence durable du contenu culturel dans l’environnement numérique.

La genèse de ma démarche

Je veille sur les enjeux du numérique au sein des politiques et des stratégies gouvernementales depuis plus de 10 ans. Et pourtant, ça ne fait pas 10 ans qu’on parle de découvrabilité. Vérification faite, la Stratégie culturelle numérique du Québec du ministère de la Culture et des Communications publiée en 2014 n’en faisait pas mention.

C’est en 2016 que j’ai amorcé un changement dans ma pratique professionnelle, lorsque j’ai participé au premier sommet de la découvrabilité. À ce moment, j’avais du mal à en comprendre les concepts. Les enjeux discutés lors de cet événement tournaient autour du rayonnement des médias, de l’industrie du jeu vidéo et de la distribution en cinéma. Ces sujets étaient plutôt éloignés de mes préoccupations et de celles de mes clients-partenaires, qui sont des musées, des salles de spectacles, des organismes de regroupement, des compagnies de théâtre et des centres d’artistes. Jusqu’alors, puisque j’avais réalisé peu d’observations à ce sujet dans le secteur des arts et de la muséologie, j’imaginais mal comment mes clients-partenaires, vivant avec peu de ressources humaines et financières, pouvaient tirer leur épingle du jeu à coup de métadonnées, d’algorithmes et de données structurées et liées. Je reconnais maintenant que l’enjeu était incontournable pour le rayonnement des industries culturelles.

À partir de ce moment clé, j’ai suivi plusieurs formations et j’ai adapté le contenu de mes propres formations, mais j’avais besoin de concret. En poursuivant ma veille stratégique, j’ai fait la connaissance de Josée Plamondon, conseillère en information numérique. En 2019, elle a publié un billet sur les 4 piliers de la découvrabilité. C’est à ce moment que le déclic s’est produit. On me présentait enfin la découvrabilité avec des mots qui me parlaient, moi, la « fille de comm. » : promotion, marketing numérique, SEO et métadonnées. J’ai découvert plus tard qui étaient les deux consultantes derrière les 4 piliers – Véronique Marino et Andrée Harvey de LaCogency – dans un balado du Fonds des médias du Canada. En plus de vulgariser la découvrabilité de façon pertinente et percutante, LaCogency propose le fameux tableau des 4 piliers sous licence CC BY-NC-SA, sympathiquement appelée licence de « remix ». J’ai tout de suite eu envie de le remixer!

En 2019, j’ai entamé une série de mandats d’évaluations de maturité numérique et de stratégies numériques pour plusieurs théâtres. À travers les diagnostics et les plans de communication de mes clients-partenaires, j’ai commencé à inclure une analyse de la découvrabilité. Toujours motivée par mon expérience, je continue d’explorer cette facette du numérique, notamment l’univers Wikimédia.

Qu’est-ce que la découvrabilité?

Il existe évidemment plusieurs définitions. Pour ma part, j’utilise celle de la mission franco-québécoise sur la découvrabilité :

« La découvrabilité d’un contenu dans l’environnement numérique se réfère à sa disponibilité en ligne et à sa capacité à être repéré parmi un vaste ensemble d’autres contenus, notamment par une personne qui n’en faisait pas précisément la recherche. »

En d’autres mots, les contenus culturels doivent être non seulement disponibles sur le Web, mais également repérables. C’est sur le deuxième aspect que le milieu artistique et culturel doit se former afin de rendre les contenus culturels perceptibles pour le moteur de recherche. 

Ainsi, les 2 premiers piliers de la découvrabilité que sont la promotion et le marketing numérique permettent de rendre disponibles les contenus, mais à court terme. Les 2 autres piliers, le SEO et les métadonnées liées et structurées, assurent une présence à long terme et la perceptibilité par les moteurs de recherche.

Source : Ministère de la Culture et des Communications, Guide des bonnes pratiques : découvrabilité et données en culture, 2021, page 7

En route pour ma première conférence sur la découvrabilité et les bonnes pratiques du Web

La conférence d’une heure abordera les concepts suivants :

  • Les définitions et les divers concepts : la donnée, la métadonnée, la donnée structurée et la découvrabilité;
  • La structuration des métadonnées sur votre site Web;
  • La compréhension des graphes de connaissances (Google et Wikimédia);
  • Les bonnes pratiques du Web et de la découvrabilité.

La conférence sera suivie d’un atelier pratique qui me permettra de vous accompagner dans l’autodiagnostic de votre présence en ligne.

Comment pouvez-vous faire travailler Google pour vous?

Une conférence sur la découvrabilité des contenus culturels et les bonnes pratiques sur le Web dans le cadre des Rendez-vous culturels numériques Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Date : le mercredi 22 septembre 2021

Heure : 9 h

INFORMATION ET INSCRIPTION


Post by chenierannie

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