La plateforme du PQ : entre audace et conservatisme
Cette série de billets souhaite informer la communauté artistique et culturelle des enjeux qui la concernent au moment de la campagne électorale 2012. Elle représente un point de vue basé sur une expérience de gestion des arts et se veut non partisane.
Nous pourrions penser que le Parti québécois a une longueur d’avance en matière de promotion de la culture. Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pourtant pas ce parti qui a réalisé les grands chantiers culturels du Québec (création du Ministère des Affaires culturelles en 1961 et l’adoption de la Politique culturelle du Québec et de la création du CALQ et de la SODEC en 1992).
À quoi devons-nous nous attendre en matière de développement des arts et de la culture si le 4 septembre prochain le Parti québécois prenait le pouvoir? Le PQ a annoncé sa plateforme le 4 août dernier. Somme toute, il s’agit bien de mesures qui ressemblent à celles de la Coalition Avenir Québec. Le PQ se distingue en outre par certains projets novateurs comme la mise en place de résidences d’artistes en milieu scolaire. Je trouve cette dernière idée plutôt audacieuse.
Par contre, le PQ propose d’offrir un crédit d’impôt pour les familles qui inscrivent leurs enfants à l’enseignement ou à l’apprentissage des arts. Pour ma part, j’évalue sévèrement cette mesure, la jugeant électoraliste et calquée sur une pratique entamée par Stephen Harper.
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